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Lecture 5 - Récapitulation et compléments sur les voyelles

Tous ce que récapitule cette première partie vous le connaissez déjà. Les leçons 2 et 3 le présentaient en détail. Le seul ajout est le nom des voyelles. Ne cherchez pas à le mémoriser, cela se fera peu à peu.

Ici encore, pas de véritable difficulté. Ce tableau d'ensemble vous permettra de vérifier ce que vous avez déjà retenu et ce qui est encore hésitant. Parce qu'il est normal que vous vous sentiez peu assuré, de nombreux exercices vous sont proposés. N'hésitez pas à les faire : quand vous lirez véritablement le texte biblique, vous apprécierez de différencier parfaitement les voyelles et leur longueur.
 

Les voyelles

son A son È son I son O son U
Voyelles brèves
מַ ma, מֶ me
prononcer ,
מִ mi, מֻ mu,
pata segol îreq qibbu
Voyelles moyennes
מָ מֵ מֹ
qame éré   holem  
Les voyelles très brèves : shewa voisé coloré (voir leçon 3)
מֲ: ma מֱmè   מֳmo  
אֲדָמָה אֱדֹם נִבֳהָל  
ateph-pata ateph-segol   ateph-qame  
Voyelles longues
מָה, מָא
מֵא, מֵה, מֵי
מֶה, מֶי
מִי
מֹא, מֹה, מוֹ מוּ
        šûreq

 

Sans doute avez-vous éprouvé des difficultés en relisant ce tableau, déjà présenté plus en détail dans la leçon 2 et la leçon 3.
Ne vous étonnez pas de ce qui est normal, mais vérifiez où vous en êtes avec le petit questionnaire ci-dessous. A chaque point, des exercices de familiarisation vous sont proposés ; voyez ceux dont vous avez besoin.>

Le son a : Différenciez-vous pata et qame ? exercice
Le son é : Différenciez-vous segol et éré ? exercice
Les sons o/u : Reconnaissez-vous leurs valeurs longues et moyennes ? exercice
Distinguez-vous les voyelles très brèves ? exercice

 

Eviter les confusions
Différencier :
  • î : מִי      et      yi : יִ
  • û, ô : וּ, וֹ    et    āw : מָו
  • ê : מֵי, מֶי      et      ay : מַי
.
Dans le premier cas, il s'agit de voyelles, dans le second, il s'agit d'une combinaison voyelle + consonne.
Rappelez-vous que א ה ו י fonctionnent comme des lettres consonnes quand elles supportent une voyelle.
exercice
Autres signes d'écriture : les accents

D'autres petits signes adjoints à l'écriture ont pour effet de donner une valeur un peu différente au texte, on les appelle signes diacritiques (= qui distinguent). Il s'agit de points ou de petits traits.
Vous connaissez déjà ceux qui indiquent la vocalisation. Mais d'autres ont une influence sur la lecture et l'accentuation.

Lisez ce qui suit attentivement, mais sans chercher à retenir. Vous n'aurez aucune difficulté à l'identifier quand vous le trouverez dans le texte biblique.

Des accents... Tout le texte est parsemé de signes d'accentuation, un peu analogues à nos signes de ponctuation.
  • Ils indiquent quand deux mots doivent être liés (signes conjonctifs), ou au contraire s'il faut faire une pause (signes disjonctifs).
  • Ils sont placés sur la syllabe du mot qui reçoit l'accent : le plus souvent la dernière, mais quelques-uns sont accentués sur l'avant-dernière, et le mot peut aussi recevoir un accent secondaire.
Les deux accents les plus importants sont :
  • Le silluq qui se trouve sur le dernier mot du verset, suivi d'un sof pasuq qui marque la fin de ce dernier. On dit alors que le mot est en pause, et il a tendance à un allongement de la vocalisation.
  • L'atnah marque la césure du "milieu" du verset. Lui aussi a tendance à provoquer une modification de la vocalisation.

Silluq, מֹשֶׁה׃

Atnah, תְּהוֹם


Le métègh C'est un petit trait vertical sous une lettre consonne, à gauche de la voyelle. En hébreu, le mot veut dire "frein", et ce signe a pour fonction de freiner la prononciation, de provoquer comme un petit arrêt sur la lettre sous laquelle il se trouve. Il a donc pour conséquence d'allonger la voyelle qu'il accompagne.
Ainsi, quand le ָ est accompagné d'un métegh est suivi d'un shewa, il garde le son ā.

Voir ci-dessous

שָֽׁמְרוּ

 

Le qame, et qame-atûph
Leçon 2, nous avons dit que le qame se prononce o quand il est dans une syllabe non accentuée (syllabe atone). Il ne s'agit plus alors d'un qame, mais d'un qame-atûph (ou qame abrégé).
Pour l'identifier, on se souviendra que les mots hébreux, sans autre indication, sont accentués sur la dernière syllabe. Il y a donc qame-atûph :
  • Quand le  ָ  se trouve dans une syllabe fermée par une lettre consonne, et qui ne porte pas l'accent :
    • quand il est suivi d'un shewa,
    • ou quand il est suivi d'une lettre consonne munie d'un dagesh fort :
    • mais attention : ce n'est pas le cas si la syllabe porte l'accent :
  • Quand le  ָ  se trouve avant un maqqef, ce qui indique que le mot n'est pas accentué :

exercice

 

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