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Textes liturgiques
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Mardi 4 juin 2013
9e semaine du temps ordinaire

Textes liturgiques © AELF, Paris

Première lecture : Livre de Tobie, chapitre 2,10-23
  Un jour, Tobie, fatigué après avoir enterré les morts, rentra chez lui, s'étendit contre le mur et s'endormit. Pendant son sommeil, des hirondelles firent tomber de leur nid de la fiente chaude sur ses yeux, et il devint aveugle.
Dieu permit cette épreuve pour que Tobie donne à la postérité un exemple de patience, comme le saint homme Job. Comme Tobie, depuis son enfance, avait toujours eu la crainte de Dieu et observé ses commandements, il n'en voulut pas à Dieu pour le malheur qui le frappait, mais il resta inébranlable dans la crainte de Dieu, lui rendant grâce tous les jours de sa vie.
De même que des rois injuriaient le bienheureux Job, les parents et les proches de Tobie se moquaient de sa conduite en disant : « Où est-elle donc, cette espérance, pour laquelle tu faisais l'aumône et enterrais les morts ? » Mais lui les reprenait : « Ne parlez pas ainsi, car nous sommes les descendants des saints, et nous attendons cette vie que Dieu donnera à ceux qui ne perdent jamais leur confiance en lui. »
Anne, sa femme, s'en allait tous les jours pour faire du tissage, et elle rapportait ce qu'elle avait pu gagner par le travail de ses mains. C'est ainsi qu'un jour elle reçut un chevreau qu'elle rapporta à la maison. Tobie entendit l'animal qui bêlait, et dit : « Prenez garde que ce ne soit le produit d'un vol ; rendez-le à ses maîtres ; car nous n'avons pas le droit de manger ce qui a été volé, ni même d'y toucher. » Furieuse, sa femme répondit : « On voit bien que ton espérance n'a servi à rien, et tes aumônes ont montré ce qu'elles valaient ! » Elle lui faisait ces reproches, et d'autres du même genre.
 
Psaume 111 (112) : Le juste est confiant : il s'appuie sur le Seigneur.
 

Heureux qui craint le Seigneur,
qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ;
la race des justes est bénie.

Il ne craint pas l'annonce d'un malheur :
le coeur ferme, il s'appuie sur le Seigneur.
Son coeur est confiant, il ne craint pas :
il verra ce que valaient ses oppresseurs.

L'homme de bien a pitié, il partage ;
A pleines mains, il donne au pauvre ;
à jamais se maintiendra sa justice,
sa puissance grandira, et sa gloire !

 
 
Evangile selon saint Marc, chapitre 12,13-17
  On envoya à Jésus des pharisiens et des hérodiens pour le prendre au piège en le faisant parler, et ceux-ci viennent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens, mais tu enseignes le vrai chemin de Dieu. Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ? Faites-moi voir une pièce d'argent. » Ils le firent, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? - De l'empereur César », répondent-ils. Jésus leur dit : « A César, rendez ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu. »
Et ils étaient remplis d'étonnement à son sujet.
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