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Textes liturgiques
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Jeudi 6 juin 2013
9e semaine du temps ordinaire

Textes liturgiques © AELF, Paris

Première lecture : Livre de Tobie, chapitre 6,10-8,10
  Tobie avait envoyé son fils au pays des Mèdes sous la conduite d’un jeune homme, qui était en réalité l’ange Raphaël, envoyé par Dieu. A la première étape, le jeune Tobie dit à son compagnon : « Où veux-tu que nous allions loger ? » L'ange lui répondit : « Il y a ici un homme appelé Ragouël, membre de ta tribu et de ta famille ; il a une fille nommée Sara. »
Ils allèrent donc chez Ragouël, qui les reçut avec joie. Après avoir parlé avec eux, il ordonna de tuer un chevreau et de préparer le repas. Lorsqu'il les invita à s'asseoir pour le repas, Tobie lui dit : « Je ne mangerai pas ici aujourd'hui, et je ne boirai pas, si tu n'accueilles pas ma demande, et si tu ne me promets pas de m'accorder ta fille Sara. » En entendant ces mots, Ragouël fut épouvanté, en pensant à ce qui était arrivé aux sept maris qui avaient voulu s'unir à sa fille, et il prit peur en pensant que la même chose pouvait arriver à Tobie. Comme il hésitait et ne répondait pas à la demande du jeune homme, l'ange Raphaël lui dit : « Ne crains pas d'accorder ta fille à Tobie : il est fidèle à Dieu, et c'est lui qu'elle doit épouser ; voilà pourquoi aucun autre n'a pu l'obtenir. » Ragouël dit alors : « Je suis sûr maintenant que Dieu a accueilli ma prière et mes larmes, et je crois fermement qu'il vous a conduits tous deux jusqu'à moi, pour que ma fille épouse un homme de sa parenté, suivant la loi de Moïse. Et maintenant, Tobie, sois sans inquiétude : je te la donne. » Il prit la main droite de sa fille et la mit dans celle de Tobie, en disant : « Que le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob soit avec vous ; que lui-même vous unisse et vous comble de sa bénédiction. » On prit une feuille pour écrire, et l'on rédigea l'acte de mariage. Après quoi ils festoyèrent en bénissant Dieu.
Quand ils furent dans leur chambre, Tobie adressa à la jeune femme cette exhortation : « Sara, lève-toi. Nous allons prier Dieu aujourd'hui, demain et après-demain. Pendant ces trois nuits, c'est à Dieu que nous sommes unis, et quand la troisième nuit sera passée, nous consommerons notre union. Nous sommes les descendants d'un peuple de saints, et nous ne pouvons pas nous unir comme des païens qui ne connaissent pas Dieu. » Ils se levèrent tous les deux et se mirent à prier ensemble avec ferveur. Ils demandaient à Dieu sa protection. Tobie disait : « Seigneur, Dieu de nos pères, que le ciel et la terre te bénissent, ainsi que la mer, les sources, les fleuves et toutes les créatures qui s'y trouvent. C'est toi qui as fait Adam avec la glaise du sol, et qui lui as donné Ève pour l'aider. Et maintenant, Seigneur, tu le sais : si j'épouse cette fille d'Israël, ce n'est pas pour satisfaire mes passions, mais seulement par désir de fonder une famille qui bénira ton nom dans la suite des siècles. » Sara dit à son tour : « Prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié de nous ; puissions-nous vivre heureux jusqu'à notre vieillesse tous les deux ensemble. »
 
Psaume 127 (128) : Heureux l’homme qui adore le Seigneur !
 

Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! A toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier.

Voilà comment sera béni
l'homme qui craint le Seigneur.
Tu verras le bonheur de Jérusalem
tous les jours de ta vie.

 
 
Evangile selon saint Marc, chapitre 12,28-34
  Un scribe s'avança vers Jésus et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui. L'aimer de tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. » Jésus, voyant qu'il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n'osait plus l'interroger.
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