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Textes liturgiques
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Mardi 30 juillet 2013
17e semaine du temps ordinaire

Textes liturgiques © AELF, Paris

Première lecture : Livre de l'Exode, chapitre 33,7...34,28
  A chaque étape, pendant la marche du peuple vers la Terre promise, Moïse prenait la Tente et la plantait hors du camp, à bonne distance. On l'appelait : tente de la Rencontre, et tout homme qui voulait consulter le Seigneur devait sortir du camp pour gagner la tente de la Rencontre. Quand Moïse sortait pour aller à la Tente, tout le monde se levait. Chacun se tenait à l'entrée de sa tente et suivait Moïse du regard jusqu'à ce qu'il fût entré. Au moment où Moïse entrait, la colonne de nuée descendait, se posait à l'entrée de la Tente, et Dieu s'entretenait avec Moïse. Tout le peuple voyait la colonne de nuée qui restait à l'entrée de la Tente, tous se levaient et se prosternaient, chacun devant sa tente. Le Seigneur s'entretenait avec Moïse face à face, comme on s'entretient d'homme à homme. Puis Moïse retournait dans le camp, mais son serviteur, le jeune Josué, fils de Noun, ne quittait pas l'intérieur de la Tente.
Un jour, Moïse dit au Seigneur : « Je t'en prie, laisse-moi contempler ta gloire. » Dieu répondit : « Je vais passer devant toi avec toute ma splendeur, et je prononcerai devant toi mon nom qui est : YAHVÉ, LE SEIGNEUR. Je fais grâce à qui je veux, je montre ma tendresse à qui je veux. » Il dit encore : « Tu ne pourras pas voir mon visage, car on ne peut pas me voir sans mourir. » Le Seigneur ajouta : « Voici une place près de moi, tu te tiendras sur le rocher ; quand passera ma gloire, je te mettrai dans le creux du rocher et je t'abriterai de ma main jusqu'à ce que j'aie passé. Puis je retirerai ma main, et tu me verras de dos, mais mon visage, personne ne peut le voir. »
Moïse tailla de nouveau deux tables de pierre. Il se leva de bon matin, et il gravit la montagne du Sinaï comme le Seigneur le lui avait ordonné. Il emportait les deux tables de pierre. Le Seigneur descendit dans la nuée et vint se placer auprès de Moïse. Il proclama lui-même son nom ; il passa devant Moïse et proclama : « YAHVÉ, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d'amour et de fidélité, qui garde sa fidélité jusqu'à la millième génération, supporte faute, transgression et péché, mais ne laisse rien passer, car il punit la faute des pères sur les fils et les petits-fils, jusqu'à la troisième et la quatrième génération. » Aussitôt Moïse se prosterna jusqu'à terre, et il dit : « S'il est vrai, Seigneur, que j'ai trouvé grâce devant toi, daigne marcher au milieu de nous. Oui, c'est un peuple à la tête dure ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous un peuple qui t'appartienne. »
Moïse demeura sur le Sinaï avec le Seigneur quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea pas de pain et ne but pas d'eau. Sur les tables de pierre, il écrivit les clauses de l'Alliance, les Dix Commandements.
 
Psaume 102 (103) : Dieu de tendresse, Dieu de pitié !
 

Le Seigneur fait oeuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d'Israël ses hauts faits.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches.

Il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint.

Aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés ;
comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !

 
 
6
Evangile selon saint Matthieu, chapitre 13,36-43
  Laissant la foule, Jésus vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende !
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